Paradis perdus

Philippe Fénelon

Paradis perdus, pour solistes, chœur et trois instruments, convoque des univers musicaux contrastés qui éveillent notre mémoire sensible. Que ce soit la réminiscence d’un Nocturne de Chopin, d’une Invention de Bach, d’une harmonie issue de Mahler, d’un chant mendelssohnien ou de danses bulgares virevoltantes, les quinze parties, de durées différentes, s’articulent avec un rythme sans cesse renouvelé. L’œuvre se déroule telle une succession de tableaux pleins de fantaisie, où les textes sont dits, psalmodiés, criés, chantés, improvisés, parfois dansés… L’espace musical s’en trouve profondément modifié.

Ces pièces chorales, aux titres évocatoires (Litanie, Arioso, Berceuse, Trio, Duo, Bagatelle…), d’où ressurgissent des souvenirs emprunts de nostalgie, conduisent l’auditeur vers la dernière grande partie de l’œuvre, Adieu Robinson.
Inspiré de la pièce radiophonique de Julio Cortázar, cet ultime mouvement, mis en scène et incarné par deux barytons et une soprano, soutenus par les voix du chœur, raconte comment Robinson revient dans son île vingt ans plus tard pour constater que la civilisation a envahi ce lieu de solitude et détruit son rêve de bonheur.

Composition de Philippe FÉNELON

Litanie
Arioso
Berceuse
Trio
Duo
Bagatelle
Scène
Romance
Invention
Nocturne
Sketch
Ratchenitsa
Danse en rond
Misterioso
Adieu Robinson

CRÉATION

1h15 sans entracte
17 chanteurs
1 clarinettiste
1 violoniste
1 altiste
1 directeur musical

Extrait Romance

Ensemble Aedes
Mathieu Romano, direction musicale

 

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Elisa Bresset

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