BEETHOVEN : « Joie » Chantons la joie !

En 2020, le monde célèbre les 250 ans de la naissance de Beethoven. Un anniversaire que l’Ensemble Aedes honorera à La Folle Journée de Nantes, à l’Opéra Royal de Versailles, l’Atelier Lyrique de Tourcoing, au Théâtre Impérial de Compiègne, au Festival de Nîmes et au Festival International de Grenade à travers trois programmes dédiés au géant de Bonn.

 

Comme une source jaillissante

L’Ensemble Aedes vous promet un « heureux voyage » à La Folle Journée de Nantes à la découverte d’œuvres vocales méconnues de Beethoven, avec le Sinfonia Varsovia sous la direction de Mathieu Romano. Un programme représentatif de l’intérêt que le compositeur a manifesté pour la voix, à travers ses pièces religieuses, ses lieder et son opéra.

La Cantate sur la mort de Joseph II, œuvre de jeunesse écrite dans sa vingtième année, porte déjà l’empreinte de ce qui caractérise la musique de Beethoven : pleine du feu de l’enthousiasme, portant les valeurs humanitaires de liberté et de fraternité entre tous les hommes. Dans cette première œuvre pour orchestre et voix, le compositeur puisera certaines lignes mélodiques pour l’écriture de son unique opéra Fidelio.

La cantate sera entourée de trois œuvres vocales rarement données : Ich Schreie mit meiner Stimme zu Gott de Christian Gottlob Neefe et, de Beethoven, le chant élégiaque Elegischer Gesang op.118 et la cantate Meeresstille und glückeliche Fahrt (Mer calme et heureux voyage). Cette dernière, plus connue, composée en 1815 sur deux poèmes de Goethe lui est dédiée, malgré la relation ambiguë entre les deux génies. Les mêmes poèmes évoquant une traversée maritime inspireront plus tard Mendelssohn.

La Folle Journée de Nantes – 1er et 2 février 2020
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L’amour et la mort chez Beethoven

L’Ensemble Aedes est invité pour la seconde fois au Festival International de Grenade où il rendra hommage au compositeur. Mathieu Romano a imaginé un programme à partir du texte qui a marqué une véritable coupure dans la vie et l’œuvre de Beethoven :  le Testament d’Heiligenstadt (1802), au moment où il prend conscience de sa surdité et pense au suicide. En y associant la Lettre à l’immortelle bien-aimée (1812), il s’empare également du sentiment amoureux chez Beethoven. Il choisit de transposer la force de ces deux textes en cherchant leurs correspondances dans la musique religieuse. Ainsi, le Cantique des cantiques de Daniel-Lesur et Via Crucis de Liszt – disciple et adorateur de Beethoven ! –  seront les deux pièces maîtresse de ce programme.

Festival International de Grenade – 27 juin 2020
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Ôde à la joie

On ne saurait célébrer l’anniversaire du génie allemand sans l’hymne à la joie, finale grandiose de sa 9ème symphonie, que nous interpréterons avec Les Siècles sous la direction de François-Xavier Roth dans le cadre de leur intégrale des symphonies.

Le chœur régional des Hauts-de-France chantera aux côtés d’Aedes et profitera à cette occasion d’un accompagnement sur la voix, le son – avec Daïnouri Choque et d’un travail sur la langue chantée avec un coach vocal d’allemand. Cette « Ode à la joie » de Schiller, Beethoven forme le vœu de la mettre en musique dès 1792, mais ce n’est qu’en 1824 qu’elle viendra couronner l’œuvre, aboutissement d’une vie de composition. Ces quelques lignes de Paul Dukas, grand commentateur de l’œuvre de Beethoven, renseignent sur la nature de ce dernier mouvement :

« Joie ! » Chantons la joie qui décuple les forces vives de l’être, la joie qui unit l’humanité en une fraternelle étreinte, la joie que nous n’avons jamais goûtée, que jamais nous ne goûterons.

Atelier Lyrique de Tourcoing – 6 mars 2020
Opéra Royal de Versailles – 11 mars 2020
Théâtre Impérial de Compiègne – 15 mars 2020
Festival de Nîmes – 3 octobre 2020
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